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Retour sur le premier rendez-vous du futur « Demain les centralités »

« Refaire les centralités sur les centralités, pour mieux refaire la campagne sur la campagne… »

 

Le SCoT veut faire des centralités historiques l’objet de toutes les attentions.

Qui sont-elles?
… elles ont plusieurs siècles d’histoire, mais ont souffert des 30 dernières années
… elles sont essentielles dans nos repères collectifs, mais plus dans nos pratiques individuelles
… elles sont partout dans l’Aunis, mais n’ont pas toutes la même taille
Ce sont nos cœurs de villages, de bourgs et de villes, les centralités historiques, des villages de l’Aunis jusqu’à La Rochelle. Elles n’ont pas toutes la même intensité, la même santé, le même poids bien sûr, mais elles sont vécues comme une chaîne de lieux communs, avec ses maillons forts et ses maillons faibles. C’est cette chaîne que le SCoT veut renforcer.

Comme « refaire centre » demain ?
Commerce, service, emploi, habitat : ces raisons fonctionnelles ne suffiront pas. Elles trouvent, quoi qu’on en pense, de nombreuses réponses dans le desserrement, pas dans l’agglutinement central. La mobilité ne favorise pas spontanément la centralité. Demain, les mutations profondes de la distribution commerciale, du travail, de la mobilité, de l’habitat, risquent de défaire encore davantage les centralités historiques, surtout les plus petites.
Mais à l’inverse, on peut les réinvestir de nouvelles raisons d’être, leur redonner de la valeur pour la société toute entière.

Demain, nos centralités héritées reprendront vie à condition d’être :
> l’espace de la ville pédestre, là où toutes les mobilités cèdent priorité au piéton, ce qui redonne au cœur de ville sa mission première : vivre ensemble
> l’espace du beau, là où l’on a plaisir à partager l’espace public, grâce au patrimoine mais aussi au « beau » de demain, celui qu’on a l’audace de proposer
> l’espace signifiant, là où les symboles (politiques, culturelles, historiques…) et les événements, nous rassemblent et nous unissent.

 

Villages, centralités intermédiaires, ville-centre changent de fonction

> les villages pourront être le lieu de l’intergénérationnel (grâce à des espaces publics pensés pour favoriser la rencontre, en appui sur le tissu associatif, le partage de savoirs et de compétences, …), des communs (en appui sur la mutualisation des solutions individuelles) et de la proximité réinventée, grâce à de nouvelles offres de services, de commerces itinérants et la mise en réseau des offres existantes.

> les centralités intermédiaires (Surgères, Marans) seront des carrefours dans le système des mobilités (portes d’entrées pour le tourisme et le loisir dans le grand territoire, lieux de l’intermodalité,…), pourront être les nouvelles places de marché (en misant sur des offres locales de qualité) et des lieux habités, en appui sur une offre architecturale permettant le dialogue entre patrimoine ancien et contemporain.

> le centre-ville de La Rochelle sera le laboratoire des mobilités (en épaississant la dynamique impulsée au-delà de l’hypercentre), une scène festive 365 jours par an (en appui sur des scènes démultipliées, une programmation événementielle décalée, …) et un laboratoire pour les talents de demain (la ville-pépinière).